Jérôme Colombain - 29 décembre 2007 - 05:00

Chaque semaine, dans cette chronique, nous avons suivi les événements phares dans le domaine des nouvelles technologies. Voici les temps forts de l’année écoulée :

En janvier, rappelez-vous, on ne parle que du phénomène MySpace. Le site communautaire américain bat des records de fréquentation. Il traverse l’Atlantique et s’installe en France. C’est l’ouverture du MySpace français commentée par son directeur Marc Mayor.

L’année 2007 sera marquée par le phénomène des sites Web communautaires. Après MySpace, Facebook connaîtra à son tour son heure de gloire tandis que le succès des blogs ne se dément pas. Le philosophe Raphaël Enthoven y voit une nouvelle forme de narcissisme.

En marge des transformations sociales engendrées par Internet, les contraintes techniques refont parler d’elles. Février et mars 2007 : une série d’attaques informatiques défrayent la chronique. Eric Beaurepaire de la société Symantec évoque le phénomène des « PC zombies ».

6 Mai 2007 : élection du nouveau président de la République. Pour la première fois, la bataille électorale s’est joué en parti sur le Net en vidéo. C’est le succès des sites de partage Youtube et DailyMotion. Rémi Douine, fondateur de l’observatoire des vidéos politiques.

L’élection du nouveau président de la République coïncide avec l’avènement d’une nouvelle forme de presse : une presse d’information 100% en ligne détachée du support papier. C’est la naissance notamment du site Rue89.

L’année 2007 se termine par de grandes manœuvres capitalistiques chez les fournisseurs d’accès à Internet. Pendant l’été, le patron de Free Xavier Niel, très discret d’habitude dans les médias, nous accordait une interview où il évoquait le caractère particulier de sa société encore détenue par ses créateurs. De l’année 2007 sur Internet, on retiendra aussi : l’avènement de la vidéo à la demande, l’essor des encyclopédies en ligne ou encore les balutiements du Web mobile.

Jérôme Colombain

A quoi sert Vista ?

Jérôme Colombain - 17 décembre 2007 - 05:23

Windows Vista va s’offrir un petit lifting. Microsoft s’apprête à publier pour son système d’exploitation une série de correctifs baptisé Service Pack 1. Ce sera la première grande mise à jour pour Vista depuis son lancement grand public en janvier dernier. Il s’agit de corriger certains bugs et d’améliorer les performances du système.

Mais, un an après son lancement, on peut se poser la question : à quoi sert Vista ?

Microsoft a beaucoup mis en avant la qualité de l’interface graphique qui donne désormais aux PC un petit air de Mac. Cependant, le design ne fait pas tout et derrière les fenêtres en 3D se cachent encore des défauts de jeunesse que même le Service Pack 1 ne corrigera pas forcément : incompatibilité avec de nombreux logiciels, cafouillage dans la gestion des répertoires du disque dur, casse-tête pour connecter plusieurs ordinateurs en réseau ou simplement pour partager une imprimante sans compter qu’il faut un ordinateur ultra plus puissant pour faire fonctionner Vista… Au fur et à mesure que les mois passent, les mauvais échos se multiplient.

Du coup, on se demande quel intérêt il y a vraiment à passer sous Windows Vista alors que Windows XP, lui, est aujourd’hui arrivé à maturité et fonctionne, lui, parfaitement bien.

Si l’on en croit les chiffres fournis par Microsoft, Vista s’impose néanmoins dans le grand public : 88 millions d’exemplaires vendus. Il faut dire que le logiciel est installé d’office sur tous les ordinateurs neufs et donc les particuliers n’ont pas vraiment le choix. Côté entreprises, en revanche, c’est moins bien : 42 millions de licences vendues. Et surtout, beaucoup d’entreprises hésitent à passer à Vista. Certaines qui ont sauté le pas préfèrent même carrément revenir à XP. Enfin, des constructeurs comme Dell ou Samsung se sont remis à vendre des PC équipés de l’ancienne version de Windows.

Pour sa défense, Microsoft affirme que l’adoption de Windows XP avait également été très longue.

Jérôme Colombain

Ma fille, Léa, lors de son activité préférée !
Sur son cheval aimé : Hermine !

Comment concilier puissance informatique et économie d’énergie ? Les performances des ordinateurs ne cessent d’augmenter mais le problème c’est que cela consomme de plus en plus d’électricité.

Le problème commence à se poser sérieusement avec les gros centres serveurs comme ceux de Google ou de Microsoft : des milliers d’ordinateurs qui engloutissent des millions de kilowatts. A une moindre échelle, les PC domestiques sont également de plus en plus gourmands et donc peu économiques et indirectement polluants.

Face à ce nouveau défi, les industriels commencent à réagir. Les économies d’énergie apparaissent parmi les spécifications des équipements informatiques et deviennent même un argument marketing.

C’est le cas, par exemple, pour Intel qui met en avant la basse consommation de son nouveau microprocesseur gravé à 45 nanomètres. Une finesse de gravure destiné à inverser l’équation selon laquelle plus un PC est puissant et plus il consomme d’électricité.

Les fabricants de cartes graphiques, comme Nvidia qui produit de puissants composants dont raffolent les fans de jeux vidéo, planchent aussi sur la question. Nvidia présentera en janvier une nouvelle technologie baptisée « Hybrid SLI » permettant d’utiliser plusieurs cartes graphiques à l’intérieur d’un PC en consommant seulement les ressources nécessaires. Lorsque l’on fait juste du traitement de texte, le système utilise seulement une carte graphique (intégrée à la carte-mère de l’ordinateur) et dès qu’on lance un jeu vidéo bourré d’images de synthèse en trois dimensions, les cartes supplémentaires se mettent en route. Un procédé d’autant plus intéressant que l’on peut mettre aujourd’hui jusqu’à 3 cartes graphiques à l’intérieur d’un ordinateur personnel. Des systèmes graphiques très puissants utilisés pour le jeu mais aussi dans l’industrie et dans le domaine de la santé pour tout ce qui touche à l’imagerie médicale.

Bref, on est peut-être sur la voie de l’ordinateur « écolo-compatible ».

Jérôme Colombain

Jérôme Colombain - 8 décembre 2007 - 04:34

Surfer sur Internet à 320 km/h C’est possible sur certaines rames du TGV-est. La SNCF teste depuis hier l’accès à Internet en haut débit à bord des trains. Comment faire ? C’est assez simple : il vous faut un ordinateur portable et alors vous pouvez vous connecter à un portail de services destiné aux voyageurs, par exemple pour regarder des films. Vous pouvez aussi carrément surfer sur Internet. Les professionnels peuvent se connecter à leur intranet d’entreprise. Il est possible également, bien sûr, d’envoyer et de recevoir des e-mails. Une prouesse technologique réalisée grâce à une liaison par satellite couplée à du Wifi, explique Mireille Faugère, directrice de Voyages France-Europe. Ce service est gratuit au moins jusqu’à fin mars pendant la phase d’expérimentation. Un service qui devrait se généraliser petit à petit à l’ensemble du réseau ferroviaire.

Alice se met à la musique Le fournisseur d’accès lance à son tour, après Neuf Cegetel, une offre de téléchargement de chansons pour ses abonnés. Des téléchargements illimités mais protégés par DRM. 

Géoportail se met à la 3D Le Google Earth français passe lui aussi à la 3D : le site Géoportail de l’IGN propose désormais à son tour des monuments en trois dimensions en plus des images satellites, comme par exemple Tour Eiffel. www.geoportail.fr

Web TV familiale Un site pour numériser ses vieux films et les regarder ensuite sur Internet. Vous pouvez ainsi créer votre Web TV familiale… Pratique www.videoforever.com

Les annuaires se mettent au 2.0 L’annuaire en ligne 118 218 s’ouvre désormais aux commentaires des internautes qui peuvent donner leur avis sur le plombier du coin ou la boulangerie du quartier afin d’aider les autres internautes à choisir… www.118218.fr

Le Web3 Le monde du Web a rendez-vous la semaine prochaine à Paris pour la conférence « LeWeb3 » organisée par Loïc Le Meur… Quelques « pointures » du Web sont attendues telles que le créateur Tweeter de ou Digg, des sites américains très en vogue… C’est la 4ème édition de ce Web 3. www.leweb3.com

Romans japonais en texto Enfin, un phénomène assez étonnant au Japon : parmi les 10 romans les plus vendus cette année, la moitié ont été écrits sur téléphones portables. Il s’agit de romans pour jeunes filles parfois carrément rédigés en langage texto. Et du japonais en langage texto, c’est quelque chose !

Jérôme Colombain